Les réponses des collègues sont plutôt pessimistes quant à l’efficacité de ce dispositif. Une grande majorité ne voit aucun avantage alors que les inconvénients semblent nombreux.

En effet, il ressort de ce questionnaire que les collègues se sentent noyé·es par un dispositif inabouti, les interlocuteurs directs sont désormais lointains et parfois peu disponibles. La mutualisation à tout va engendre une multiplication des accompagnements dénoncés par toutes.s, entraînant un accompagnement peu efficient et incohérent et une impression de « saupoudrage ».

Les AESH craignent de devoir effectuer des déplacements qui peuvent être imposés à l’intérieur d’un PIAL sachant que certains d’entre eux s’étalent dans notre département sur 35 km.

Quant aux AESH coordonnateurs, grande invention du département, utilisé pour réaliser des tâches incombant à d’autres personnels pouvant bénéficier eux, d’une IMP (indemnité pour mission particulière)... ils doivent faire un travail extrêmement complexe d’organisation et gestion complètement hors cadre. Profitant d’un personnel déjà très précarisé et sous prétexte d’une potentielle augmentation du temps de travail pour faire passer la pilule, l’administration laisse un personnel en souffrance sans reconnaissance ni valorisation.

Un des seuls avantages est celui du possible remplacement ou arrangement soi-disant possible lors d’une absence ou qu’un besoin particulier se fait sentir dans un établissement du PIAL mais on constate que les PIAL sont bien souvent déficitaires en heures et qu’il est impossible au pilote de pouvoir répondre aux besoins ponctuels.

Voici d’ailleurs l’analyse du SNES sur le dispositif PIAL et sa mise en place à lire.