CTSD du 13 juin et mesures de carte scolaire
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Présent·es :
Pour la DSDEN :
A. Leclerc, DASEN ; G. Stoll, SG ; A.
Dunot, Responsable S3E ; A. Masson, Responsable carte scolaire ; Christine Nicoli, CPC A.DASEN
IEN présent·es :
C. Lambin, N. Murzeau, F. Clisson,
E. Sanchez
Pour les
représentant·es du personnel : SNUipp-FSU79-CGT : É.
Lasserre, J. Couprie, A. Hoareau, D. Jouannetaud
SE-UNSA : 3
représentant·es ; SGEN-CFDT : 1 représentante ; SNUDI-FO : 2 représentant·es
Vous trouverez ici les mesures de carte scolaire pour ce CTSD.
Pour rappel, vous pouvez retrouver les mesures décidées au CTSD de janvier.
Retrouver la déclaration liminaire du SNUipp-FSU 79
Compte-rendu
du CTSD du 13 juin 2022
Le CTSD concernant
la seconde phase de carte scolaire s’est tenu le lundi 13 juin.
Le groupe de travail préparatoire à ce CTSD qui a eu lieu le 9 juin avait traité le cas des 80 écoles qui ont des effectifs faibles et qui étaient visées par une mesure de carte scolaire.
Le SNUipp-FSU a lu une déclaration liminaire qui reprend des points de politique générale.
Vous
pouvez lire cette déclaration ici
Après un groupe de
travail très tendu jeudi dernier, le DASEN a présenté ce jour une
carte scolaire réduite. En effet, il y a peu de fermetures comparé
aux fermetures possibles que nous avons étudiées en groupe de
travail.
C’est une première,
mais notre DASEN n’a gardé aucun poste en réserve pour la rentrée
prochaine. Nous l’avons interrogé sur ce qu’il ferait si il y avait
des ouvertures à faire en septembre. Il a dit qu’il fermerait des
postes en dehors de la classe, et qui ne sont pas occupés par des
titulaires actuellement.
Bref, si l’on observe notre carte scolaire mais aussi notre plafond d’emploi, on voit bien que le projet pour la libéralisation de l’école continue.
Questions
diverses
Application
LDG mouvement
-
Combien de temps garde-t-on
le bénéfice des points de carte scolaire ?
Les
retours que nous avons eus
suite au mouvement nous laissent dubitatif·ves quant
à l’application de certaines règles.
La
DSDEN nous a bien précisé
que les points pour carte scolaire n’étaient valables qu’une
fois, sur le mouvement suivant directement la
mesure de carte scolaire.
- Combien de recours avez-vous reçus suite aux résultats du mouvement ?
L’administration
a reçu 21 recours suite aux résultats du mouvement. Seul l’un
d’entre eux était dans les clous selon les textes. C’est-à-dire
que pour pouvoir formuler un recours
valide, il faut n’avoir eu aucun de ses vœux ou avoir eu un vœu
par extension, ce qui limite d’autant la possibilité de faire des
recours pour les collègues. Là encore le respect des droits et la
transparence dans l’application des règles ne sont plus vraiment de
mise.
6
de ces recours sont des
demandes de révision
d’affectation
14
sont en fait des souhaits
formulés pour les
nominations d’office.
Le
SNUipp-FSU vous invite
cependant à faire part à
l’administration de votre mécontentement en formulant un recours, et
à vous faire accompagner le cas échéant par notre organisation
syndicale.
- Nous souhaiterions faire un point, suite au mouvement, sur l’état des postes ASH (postes maître·sse E, maître·sse G restés vacants) et des postes de direction.
Il
reste à l’issue de ce mouvement 1 poste de maître·sse
E rattaché à Nueil les Aubiers et 1 poste de maitre·sse G rattaché à
Mauzé sur le Mignon.
Le
DASEN regrette de n’avoir pas
suffisamment de candidat·es pour ces postes. Nous lui avons
fait remarquer que le nombre de départs en formation était trop
faible, mais aussi que les retours des collègues
qui passent le CAPPEI depuis quelques années ne sont pas bons. Iels
nous relatent des entretiens très difficiles à vivre. Il est
dommage de décourager des enseignant·es qui
s’engagent pleinement dans une formation difficile. De plus, les
résultats du CAPPEI arrivent bien après le mouvement des
personnels, ce qui ne permet
pas de réfléchir à sa mobilité
en connaissance de cause.
Concernant
les directions d’école, ce sont 6 directions
qui restent vacantes. Elles seront données lors des nominations
d’office. Un·e collègue nommé·e sur une direction mais qui ne l’a pas
demandée peut refuser
d’effectuer les missions de
direction. C’est alors un·e
collègue adjoint·e qui fera office de directeur·rice pour une année
scolaire.
Si
cela pose des soucis dans l’équipe, n’hésitez pas à faire appel
aux représentant·es du SNUipp-FSU-79.
- Combien d’ineat/exeat ont été demandés ? Accordés ?
15
exeat ont été demandés mais pour le moment, le DASEN n’a pas donné
de suite. Il est favorable à
laisser partir les
enseignant·es qui le demandent, mais il ne peut se prononcer
pour le moment. L’administration fera en sorte d’acter les réponses
avant la fin de l’année scolaire.
35 ineat ont été demandés.
Le
DASEN sait que nous serons en manque
d’enseignant·es à la
rentrée, donc il accordera,
par principe, tous les ineat.
Pour le moment 2 collègues ont eu l’exeat de leur département d’origine, ils pourront donc intégrer les Deux-Sèvres. 3 autres demandes n’auront pas de suite car les exeat n’ont pas été accordés.
Ce
qu’il faut noter, c’est que le DASEN
est très inquiet par rapport
au nombre d’enseignant·es pour la rentrée prochaine. Il est déjà
acté que notre département aura recours à des contractuel·les. Ceci
est le résultat direct de la politique
d’Emmanuel Macron pour détruire
le service public d’éducation.
-
Les répartitions de postes de TRS semblent s’organiser en visio pour
certaines circonscriptions.
Pourquoi une telle organisation qui ne facilite pas vraiment les échanges
?
Nous
avons relaté au DASEN ce qui nous avait été rapporté par les
collègues d’au moins 2 circonscriptions. Réunion non préparée,
réunion en visio, aucune confidentialité, beaucoup de bruit et
d’interventions des un·es et des autres…
Nous
avons rappelé qu’à l’époque des CAPD, ceci n’avait pas lieu,
puisque les postes étaient
donnés selon des règles par
des représentant·es élu·es qui travaillaient avec l’administration. Il
est normal que ces répartitions
se passent mal puisqu’il y a beaucoup d’affect qui rentre en jeu pour
les collègues qui doivent décider à la va-vite
et dans le stress quelles seront leurs conditions de travail et leurs
conditions de vie personnelles pour l’année scolaire suivante.
Chacun·e
voudrait exercer dans les meilleures conditions possibles.
Bref, le DASEN a pris note, mais cela ne suffit pas et nous espérons que l’an prochain, des leçons auront été tirées de l’expérience de cette année. CQFD !
Disponibilités,
ruptures conventionnelles, formation
- Combien de disponibilités de droit et sur autorisation ont été demandées ? Accordées ?
Il y a eu cette année :
18 demandes sur autorisation dont 14 ont été accordées. 1 a été refusée et 3 sont encore en cours de traitement.
18 demandes de droit.
5 réintégrations suite à des disponibilités.
- Combien de ruptures conventionnelles ont été demandées ? Accordées ?
8
ruptures ont été demandées et 6 ont été accordées. Le
SNUipp-FSU accompagnera toustes
les collègues qui feraient
une demande de rupture conventionnelle dans le montage de leur
dossier, mais aussi au cours de l’entretien obligatoire.
Ces
ruptures conventionnelles introduites depuis peu dans la Fonction Publique n’ont jamais été accompagnées des moyens nécessaires et
le rectorat n’a généralement pas les finances
pour verser les indemnités de toustes les collègues
qui en font la demande. Il faut noter que ces indemnités sont
particulièrement ridicules au regard du travail effectué pendant
plusieurs années ! Mais ces ruptures ouvrent droit à percevoir
les indemnités chômage. Pour
le SNUipp-FSU il faut plutôt réfléchir à revaloriser et gratifier
le métier d’enseignan·et pour que les collègues ne souhaitent pas le
quitter !
- Nous souhaiterions faire le point sur les départs en formation : combien de mois ont été demandés ? Combien de collègues ont fait la demande ? Combien se sont vu·es allouer des mois de formation ? Ces collègues ont-iels eu la totalité de ce qui avait été demandé ?
Notre département
avait une dotation de 32 mois
de formation. 5 demandes ont été accordées et une refusée.
Finalement, grâce à des reliquats de la Vienne, l’administration a pu satisfaire la totalité de ces 5 demandes et ils sont en attente de savoir si d’autres reliquats pourraient leur permettre de satisfaire la demande initialement refusée.
Depuis plusieurs
années, le nombre de collègues qui sollicitent des congés
formation est de plus en plus faible. En effet, les dotations
en mois ont été beaucoup
amputées ces dernières années. Pour ceux qui ont la mémoire de
notre département, il y a une dizaine d’années, nous avions beaucoup
plus de mois de congé formation à distribuer,
ces congés étaient alloués dans le cadre des CAPD et répondaient
à des règles et un barème
clair. Encore une baisse de
nos droits qui, petit à petit, passent
aux oubliettes.
CARTE
SCOLAIRE
- Nous souhaiterions avoir la liste précise des réorganisations ou créations de postes ASH pour la rentrée prochaine (ULIS TSA collège, transfert d’ULIS…).
Dans
le primaire, 2 ULIS sont transférées :
-
l’ULIS de Bressuire est transférée à l’école de Cerizay Pérochon
-
l’ULIS de Saint-Maixent Wilson est transférée à l’école de Saint Martin de St Maixent
Une réflexion est ménée sur
l’ouverture d’une ULIS à St Varent.
Il n’y aura pas de création
d’ULIS collège TSA au collège Pierre Mendès France.
Une ULIS est créée au lycée
professionnel de Chef-Boutonne.
Deux Unités d’Enseignement
Externalisées (UEE) sont créées au collège de La Crèche et au
collège Argentonnay.
- Nous souhaiterions savoir où en est la campagne de recrutement de psychologues de l’Éducation Nationale.
Malheureusement,
toujours au point mort… la « directrice du recrutement »
du rectorat est en lien avec Pôle Emploi pour travailler au
recrutement de différents
postes dans notre académie (postes de psy scolaires, de médecins
scolaires, mais aussi de contractuel·les…)
Nous
avons rappelé que sans
revalorisation réelle de ces métiers, les candidat·es ne se
bousculeront pas au portillon !
Sur
les 3 psy contractuel·les actuellement en poste dans le département,
seul·es 2 veulent continuer l’année prochaine.
-
Nous nous étonnons de voir des modifications de postes PEMF alors
qu’il n’en a pas été question en carte scolaire.
L’administration
nous a répondu que ces modifications avaient été évoquées, nous
avons donc demandé la liste des modifications. Nous avons rappelé
au DASEN qu’il serait dommage que ces postes soient positionnés en
fonction de desiderata des
collègues. Le mouvement ne peut pas être régi comme cela.
-
Y aura t-il des modifications de structures à voter en CDEN ?
Seules
2 fusions seront entérinées
en CDEN, mais celles-ci sont déjà actées par les mairies et
engagées pour les collègues : les
fusions de Échiré et Aiffres.
Ces fusions créent de gros groupes scolaires. Le SNUipp-FSU n’est en général pas favorable aux fusions, mais si celles-ci sont acceptées par les collègues, nous ne nous y opposons pas. Cependant, nous rappelons régulièrement que les fusions sont généralement suivies d’’une fermeture de classe, et nous regrettons que la maternelle soit le parent pauvre lors de ces fusions.
-
Y aura t-il des modifications d’horaires ou de rythmes scolaires à
voter en CDEN ?
Le
calendrier très contraint de
la carte scolaire à cause des élections présidentielles a modifié
un peu la tenue des instances.
Il y aura donc en effet un certain nombre de modifications horaires à
traiter en CDEN en juin.
Concernant
les écoles de la communauté de communes Mellois en Poitou, dont
nous avons régulièrement parlé en instances depuis le début de
l’année, les élu·es ont fait en sorte qu’aucune
modification d’horaires ne soit possible. Les collègues qui ont
rempli les dossiers et fait le nécessaire dans les temps sont très
mécontent·es. Encore une fois,
les élu·es de cette comcom
font preuve d’un autoritarisme et d’un mépris à l’égard des
équipes enseignantes qui
n’arrangera en rien les rapports l’année prochaine.
-
Comment seront choisis les brigades soutien à partir de la rentrée
prochaine ?
- Comment interviendront-iels ?
- Quelle incidence sur le mouvement cela a t-il eu pour les personnels qui avaient été recrutés sur ces postes sous la forme de postes à profil ?
L’analyse
du fonctionnement de ces brigades à la fin de cette année scolaire
a amené l’administration à en changer le fonctionnement. Ce ne sont
plus des postes à profil désormais. Chaque IEN désignera une
brigade de sa circonscription qui se positionnera plus
particulièrement sur ce type de remplacement. Nous avons demandé à
ce que les collègues qui sont actuellement sur ces postes puissent
être prioritaires si iels le souhaitent. Nous avons aussi soulevé la
problématique du mouvement.
En effet, les enseignant·es qui ont postulé sur un poste à profil
avec une fiche de poste et qui ne seraient pas reconduit·es sur ces
missions pourront bénéficier de points de carte scolaire.
Si
c’est votre cas, prenez contact avec les représentant·es des
personnels du SNUipp-FSU, nous vous accompagnerons auprès de
l’administration.
À
priori, les demandes d’intervention passeront
par l’IEN, mais nous n’avons pas eu d’informations précises à ce
sujet.
-
La localisation des T1, T2 étant grande sur le nord du département,
serait-il envisageable de créer un poste de CPC supplémentaire dans
le nord du département pour répondre au surplus de travail de suivi
engendré ?
La
demande est notée… mais malheureusement, elle restera à l’état
de demande.
Politique
éducative
-
Nous souhaiterions avoir des informations concernant les évaluations
d’écoles qui débuteront
à la rentrée prochaine : liste des écoles concernées,
organisation de ces évaluations,
sur quel temps…
Ces
évaluations d’écoles vont se dérouler sur les 5 prochaines
années. Ce sont 20 % des
écoles de chaque circonscription qui seront
concernées chaque année.
Pour
l’année 2022-2023 la liste des écoles concernées sera finalisée
pour le 17 juin. Chaque école sera informée
avant le 16 juin.
Chaque
IEN est libre du choix des écoles. Iels se sont surtout basés
sur les secteurs de collège.
Le temps de l’autoévaluation par les collègues sera pris totalement sur les 18 heures d’animations pédagogiques.
Ce
temps d’autoévaluation sera suivi d’une analyse par des
évaluateur·rices externes (IEN, CPC, directeurs d’autres départements).
Le DASEN a rappelé que ces préconisations extérieures ne seraient
pas contraignantes… Nous resterons cependant
vigilant·es !
Le
SNUipp-FSU 79 s’oppose à cette démarche qui relève plus d’une
forme de management que d’un levier pour améliorer la réussite
des élèves. Le risque est grand d’accentuer la mise sous tutelle
des équipes enseignantes, les plaçant dans une logique de «
comptes à rendre ». De plus, ce dispositif n’est pas une solution
pour faire réussir toustes les élèves.
Le
SNUipp-FSU 79 sera donc aux côtés de toutes les équipes qui
refuseront de s’inscrire dans ce dispositif.
Le
mal-être chez les enseignant·es est grandissant. Nos collègues sont
inquiet·es, inquiet·es pour leur avenir professionnel, inquiet·es pour
leurs élèves. Les changements instaurés de force ne permettront
pas à l’école de mieux fonctionner. La loi Rilhac qui va installer
les directeurs·rices dans un rapport de supériorité hiérarchique
avec leurs collègues ne permettra pas une amélioration des
conditions de travail. Par contre, cela permettra certainement de
mettre une pression toujours une peu plus forte sur les collègues.
Ces
changements sont directement inspirés du management des entreprises
et ont pour but d’individualiser et d’isoler les travailleur·ses. On
connaît les ravages humains que cela a donné dans d’anciens
services publics aujourd’hui privatisés. Aussi, il y a des raisons
de s’inquiéter.
- Concernant la formation initiale, nous souhaiterions connaître les dates de résultat du concours. Nous vous avions interrogé par mail concernant les niveaux sur lesquels les stagiaires pourront exercer l’année prochaine, nous aimerions avoir une réponse à cette question. Cette question pose implicitement la question des répartition de classe au sein des équipes. Nous souhaiterions qu’aucune pression ne soit mise sur les équipes à ce sujet ?
La
date des résultats du concours est le 17 juin.
La
DSDEN demande aux équipes qui accueillent des stagiaires d’éviter de
les positionner sur les classes de CP.
Le
SNUipp-FSU 79 rappelle son opposition à ces contraintes de niveau
qui obligent certain·es collègues à laisser des niveaux dans lesquels
iels sont impliqué·es depuis plusieurs années.
- Combien de stagiaires STAR ont été recruté·es cette année ? Sur quels types de postes seront-iels installé·es ?
Nous
avions la possibilité de recruter 18 STAR. 14 candidat·es seulement se
sont présenté·es et il en a
été retenu 10. Iels seront positionné·es sur des décharges de
direction d’écoles à 4 jours.
Pour
le SNUipp-FSU, la
multiplication des profils de stagiaires
et d’étudiant·es devant
élèves ne sert qu’à avoir des moyens d’enseignement
bon marché, mais cela laisse aussi entendre
qu’être en classe suffit à apprendre le métier. Cela ne permet pas
une formation initiale de qualité. A contrario, le SNUipp-FSU
revendique une formation initiale ambitieuse qui mêle
des apprentissages didactiques et pédagogiques de haut niveau.
Nous
vous invitons à consulter l’analyse et les revendications du
SNUipp-FSU regroupés dans notre livre blanc.
-
Comment seront positionné·es les actuel·les collègues liste
complémentaire à la rentrée prochaine ?
Nous
avions 3 collègues recruté·es sur liste complémentaire.
2
d’entre elleux seront à mi-temps car en master 2.
1
à 100 % sera positionné comme les T0 avec une titularisation
en juin (ce collègue bénéficiera de la même formation que les
T0).
Iels
seront donc positionné·es sur des postes bloqués.
- Comment seront organisés les 0,33 % de décharge de direction pour les écoles à 6
classes ?
Attention, il va falloir sortir les calculettes et le cachet d’aspirine
Pour
les écoles à 4 jours :
1 jour fixe + 0,5 jours 2 semaines sur 3
OU
1 jour fixe + 1 jour 1 semaine sur 3
Pour
les 4 jours et demi :
alors
là, c’est en fonction des horaires
des journées, et des phases de la lune. Bref, nous n’avons pas
vraiment compris les explications de Mme Dunot, qui nous a parlé de
règle de trois…
L’administration
est en train d’effectuer
les emplois du temps. Ce sera toujours la même personne qui fera la
décharge à priori, mais nous ne savons pas comment les services réussiront
à prendre en compte tous les paramètres.
Nous
invitons les directeur·rices qui auraient des soucis
ou des questions à ce sujet à nous contacter !
Nous
espérons qu’iels pourront
bénéficier pleinement de l’augmentation nécessaire de décharge
sans avoir à se soucier de l’organisation de la classe !
-
est-il prévu le recrutement de contractuels à la rentrée prochaine
? Si oui, les contractuel·les
déjà en poste cette année seront-iels prioritaires ?
Il
est certain que notre département aura recours à des contractuel·les à
la rentrée prochaine, mais
pour ce qui est du nombre, c’est encore un mystère. Le plafond
d’emploi de notre département est très bas, aussi, nous savons que
nous n’aurons pas assez de personnels pour fonctionner l’année
prochaine. Malheureusement,
le recours à des contractuel·les se généralise dans le premier degré,
à l’instar du second degré et de départements comme la Guyane
ou le 93. Pour le SNUipp-FSU
l’utilisation de contractuel·les est une
atteinte au bon fonctionnement du service public
d’éducation et cela contribue à sa casse.
À ce jour, sur 20 contractuel·les en poste dans le 79, 7 sont aux oraux du
concours, 10 seront reconduit·es l’année prochaine après validation
des IEN et 3 n’ont pas souhaité poursuivre l’aventure…
AESH
En
introduction Mr Sanchez a rappelé que dans les Deux-Sèvres, les
PIAL étaient à taille humaine… Seule une modification à la
marge du PIAL 12 au PIAL 14 (école de Maisonnay) est à noter.
Il a rappelé que le
département comptait actuellement 680 AESH.
Cette
année, il y a eu 9 démissions, 7 passages à la retraite. 43 AESH
peuvent passer en CDI en cette fin d’année. Les contrats
devraient
être finalisés
dans l’été.
-
Entretiens : qui doit les faire passer ? l’entretien conditionne-t-il
la cédéisation ?
C’est soit le·la
pilote du PIAL, soit l’IEN, soit le·la chef·fe d’établissement qui fait
passer l’entretien professionnel. Mr Sanchez précise qu’il y a 2
critères conditionnant la CDIsation : le nombre d’années dans
le poste (6 ans) et l’entretien. Pour Mr Sanchez, cet entretien
doit permettre de voir si l’agent·e effectue bien son travail. Mr
Sanchez emploie de son côté les termes « manière de
servir » ! Le mépris de l’administration continue.
Le SNUipp-FSU 79 a
rappelé l’indécence de conditionner la CDIsation des AESH à un
entretien infantilisant. Le SNUipp-FSU 79 a dénoncé certains
questionnaires utilisés lors de l’entretien professionnel des
AESH. Le DASEN a reconnu que ces formulaires étaient « maladroits »…
- Recrutement : des recrutements sont-ils prévus pour la rentrée ? si oui, combien ? Le recrutement d’un·e AESH référent·e est-il prévu ?
C’est mi-juillet que nous saurons si le département obtient une dotation complémentaire.
Le SNUipp-FSU 79 a encore dénoncé le manque cruel de moyens AESH dans le département.
Aucun·e référent·e
AESH dans le département ne sera recruté·e, l’académie ayant
choisi de privilégier le système des AESH coordonnateur·rices.
-
Affectations et missions : quelles sont les modalités d’affectation
des AESH ?
- qui en décide ?
- à quelle date les affectations seront-elles connues ?
-
s’agira-t-il d’une affectation sur un PIAL ou sur un établissement ?
En effet, selon les
PIAL et leur géographie, cela peut engendrer des organisations
complètement différentes.
Un
formulaire de vœux de changement de PIAL a été envoyé aux agent·es
en avril (avec réponse pour la mi-mai). L’affectation se fait par
la DSDEN en lien avec le pilote en fonction de besoins de territoire.
Puis, au sein du PIAL c’est le pilote qui décide des élèves à
suivre en fonction de la volonté des AESH concernant la géographie
d’affectation.
Le SNUipp-FSU 79 a
rappelé son souhait d’un véritable mouvement des AESH dans le
département.
-
les AESH coordonnateur·rices vont-iels continuer leurs
missions ? Ces personnels n’ont
en effet jamais reçu de lettre de mission ni de cadrage et des
dérapages sont à déplorer.
Oui
les AESH coordonnateur·rices vont continuer leurs
missions.
Cependant aucune lettre de mission ni aucune lettre de cadrage ne
sera envoyée.